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Date : 23-10-2025 11:52:37
Solidarité Palestine après le « cessez-le-feu »
Manifestations du samedi
Depuis le 7 octobre 2023, nous avons fait 99 rassemblements ou manifestations. L’isolement croissant d’Israël au plan international, l’épuisement des Etats-Unis à fournir des armes (Israël + Ukraine) ont conduit Trump à pousser Netanyahou à accepter un cessez-le-feu que ce dernier a du mal à admettre et qu’il n’a de cesse de violer tout en imputant la responsabilité au Hamas. Son objectif est inchangé, chasser le maximum de Palestiniens et s’accaparer de Gaza et de la Cisjordanie. Pour autant, sous la pression des États-Unis, le cessez-le-feu tient, à peu près contrôlé par la présence de 200 soldats états-uniens en Israël. En tout cas, ce ne sont plus les bombardements intensifs et continuent. On ne peut donc pas continuer les manifestations du samedi pour réclamer un cessez-le-feu.
Pour autant, le plan de Trump n’a rien d’un plan de paix puisqu’il vise à mettre les Palestiniens sous tutelle. On semble revenu à l’époque des mandats de 1920 (cf. prise de parole du 11 octobre : Car si on regarde d'un peu près « le plan de paix » de Trump, plan de paix en 20 points s'il vous plait, aucun des droits des Palestiniens n'est pris en compte. On en revient au mandat de la SDN en 1920, donné cette fois par les Etats-Unis qui supplantent l’ONU, mandat piloté par Blair, représentant de l'ex-puissance coloniale à l'origine du « Foyer juif en Palestine ». Le peuple palestinien est placé sous tutelle comme un enfant pour aller vers ce qui est bien pour nous et qui sera forcément bien pour lui. En un mot il s’agit de fabriquer une chose, un blob, dont l’existence ne gêne pas l'expansion d'Israël car c’est bien là le seul souci exprimé par le plan Trump.).
Il faut maintenir présente dans les têtes l’image exécrable d’Israël et son illégitimité.
On propose de préparer une manifestation en hommages aux victimes palestiniennes : des panneaux reprenant le nom de personne, tuée ou blessée, avec la date. Et insister sur le fait que tout peut recommencer. Deux objectifs :
- apporter un contre-point au déluge lacrymal sur « les otages », aujourd’hui surtout les morts israéliens ;
- célébrer la résistance palestinienne dans ses martyrs et figures emblématiques et dire que la résistance a été permanente sous diverses formes : actions militaires, éducation, santé, vie quotidienne, information, et qu’elle n’est pas éteinte avec le cessez-le-feu.
La manifestation qui découlera de ce travail doit nous permettre d’installer ces deux ans de guerre dans la continuité de la politique coloniale d’épuration ethnique des sionistes et de leurs complices. De plus, elle remplira un élément des objectifs (« cahier des charges ») de Poitiers Palestine : faire connaître la société et la civilisation palestinienne sous l’angle de notre première affiche après le 7 octobre « La Palestine existe parce qu’elle résiste » et inversement elle résiste pour exister.
On se retrouve mardi prochain 28 oct. à 17h30 au « petit 12 », 12 rue des Carmélites avec chacun 1 ou plusieurs personnes que l’on souhaite honorer. Vous êtes invités à vous joindre à nous. On peut trouver des « cas » ici https://gazadesvisages.com/index.php/2025/10/20/ahmed-abu-mutair-journaliste/ ou ici https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/journalistes-gaza-les-visages-du-carnage (non exhaustif). Chacun faisant en fonction de sa sensibilité.
Prochains rendez-vous :
- le 1er novembre à partir de 14h à La Locomotive, 32 bd du Grand Cerf : journée de soutien à la Palestine 60 000 fleurs pour Gaza pour honorer la mémoire des personnes tuées à Gaza et affirmer une solidarité concrète (caisse de dons). »
- le 19 novembre à 18h30 à la Maison de la Poésie, 198 rue du Fb du Pont Neuf : soirée poésie autour de Gaza, un corps de Malika Berak, ancienne diplomate, conseillère culturelle auprès du Consulat général de France à Jérusalem. La Maison de la poésie (MPP) s’associe à cette soirée.
- - 2 décembre 20h30 au Dietrich : La Voix de Hind Rajab. Le 29 janvier 2024, les bénévoles du Croissant-Rouge reçoivent un appel d’urgence. Une fillette de six ans est piégée dans une voiture sous les tirs à Gaza et implore qu’on vienne la secourir. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout leur possible pour lui envoyer une ambulance. Le film reprend l’enregistrement sonore des derniers instants de la petite fille. Il est important de ne pas oublier ce dont Israël est capable, l’assassinat de 18 000 enfants.
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