Concert d'Aigaïl
dans le cadre de la fête de la musique
Aigaïl
[Phonétique : égaye
Nom féminin ; du poitevin-saintongeais > aigue : eau. Rosée, ruisseau, s’égailler, se disperser]
« Tiens, se dit le lac Saint-Sébastien
Ils sont étranges, ces humains
Quand ils détournent des rivières
Ils sont parfois très en colère
Si elles vont regagner leur lit
Après avoir tout englouti.
Tiens, se dit le lac Saint-Sébastien
Je crois qu'ils ne font pas le lien
Entre toutes les eaux du monde
Moi, je sais qu'elles correspondent
Et qu'en la plus petite flaque
Il y a l'espérance d'un lac »
Anne Sylvestre, Le lac Saint-Sébastien, album Partage des eaux, 2000.
Toutes les eaux du monde correspondent et font voyager les joies, les espoirs, les amours et les révoltes des femmes et des hommes à travers les pays et continents. Les chants qui les expriment se dispersent et trouvent refuge chez nous, en nous. Ils nous disent la nostalgie d’une terre quittée, la force du collectif, le refus de l’exploitation et de la violence, les désirs du cœur et des corps, la tendresse pour l’enfant, l’amertume des vagues, la giroflée des montagnes et les étoiles dans le ciel. Ils sont venus d’Italie, d’Albanie, de Croatie, de Bulgarie, du Mexique, d’Occitanie. Ils sont repris en polyphonie par dix chanteuses qui forment le groupe Aigaïl.
Je n'ai aucun intérêt personnel pour cet évènement !